Les grands gestionnaires de fonds indiciel se tournent de plus en plus vers les investisseurs tels que les caisses de retraite pour connaître leur préférence en matière de politiques d’investissement.
Jusqu’à récemment, les investisseurs des grandes firmes de fonds indiciels n’avait pas voix au chapitre.
Les grandes sociétés comme BlackRock, Vanguard et State Street, votaient au nom de leurs investisseurs lors des assemblées générales d’actionnaires. Ces votes ne reposaient sur aucune consultation des investisseurs.
Les choses sont en train de changer, alors que pour la première fois, en décembre, les investisseurs américains ont confié plus d’argent aux fonds indiciels qu’aux fonds gérés activement, rapporte le New York Times.
Les trois grandes firmes de gestion de fonds donnent progressivement davantage de possibilités aux investisseurs d’exprimer leurs points de vue sur les questions relatives aux entreprises. C’est une façon de renouer avec une certaine démocratie actionnariat. C’est aussi un moyen de partager la responsabilité des décisions difficiles avec les investisseurs, qu’ils soient individuels ou institutionnels comme les caisses de retraite.
Ces firmes ne vont pas proposer à l’ensemble de leurs investisseurs de se prononcer sur chaque sujet abordé en assemblée générale d’actionnaires. Elle vend les interroger sur des choix politiques généraux.
Par exemple, depuis mi-février, BlackRock propose à trois millions d’investisseurs individuels de participer à un projet pilote pour exprimer un choix de vote. De son côté, Vanguard recueil les commentaires de ses clients.
Dans ces expériences, les investisseurs qu’ils souhaitent peuvent s’exprimer au sujet de politiques spécifiques, comme une politique d’investissement socialement responsable (ISR), une politique de bonne gouvernance, une politique climatique…