Les régime de retraite canadiens à prestations déterminées ont obtenu des rendements solides, fortement soutenus par toutes les catégories d’actions publiques, selon BNY Mellon.
Le rendement médian de BNY Mellon Canadian Asset Strategy View Universe s’est élevé à 3,98 % pour le troisième trimestre de 2025. Le rendement médian sur un an a atteint 9,40 %.
BNY Mellon Canadian Asset Strategy View Universe comprend 68 régimes de retraite canadiens d’entreprises, d’universités et d’organismes publics. Le régime moyen de cet univers s’élève à 5,1 milliards de dollars.
Les actions canadiennes ont offert les meilleurs rendements au troisième trimestre, avec un rendement médian trimestriel de 8,99 %. Les actions internationales (8,61 %) et les actions américaines (8,39 %) ont été presque aussi performantes.
Ces rendements sont toutefois à la traîne des principaux indices. Par comparaison, l’indice S&P500 s’est établi à 12,50 %, alors que l’indice S&P/TSX affiche 10,26 % au quatrième trimestre 2024.
Les actifs traditionnels ont offert de moindres performances avec un rendement médian de 5,41 % pour le capital-investissement, de 5,08 % pour les fonds spéculatifs, et de 1,57 % pour l’immobilier.
Ce sont les actions des marchés émergents qui ont tiré leur épingle du jeu, en affichant un rendement médian de 13,14 % pour le trimestre.
Les titres à revenu fixe canadiens ont affiché une performance nettement plus faible, avec un rendement trimestriel médian de 1,71%, ce qui est légèrement supérieur à l’indice des obligations universelles FTSE Canada (1,51%).
« Au troisième trimestre, les marchés financiers mondiaux ont affiché de solides gains, principalement grâce à la vigueur soutenue des actions liées à l’intelligence artificielle et aux technologies, aux résultats positifs des entreprises et aux politiques monétaires favorables à l’échelle mondiale », commente David Cohen, directeur des Solutions de gestion du risque global chez BNY.
Cependant M.Cohen souligne que « l’inflation est restée élevée dans de nombreuses régions, les tarifs douaniers et les tensions politiques continuant de susciter de vives inquiétudes. La croissance économique ralentit à l’échelle mondiale. »