Les deux tiers (65 %) des employés canadiens affirment que leur entreprise encourage la conciliation travail-famille, selon un nouveau sondage du site de recrutement Monster Canada.

Près de six répondants sur dix (58 %) croient toutefois être surmenés au travail. Ce sont d’ailleurs les Québécois qui sont les plus susceptibles à penser ainsi, soit 64 %.

Pour le quart des travailleurs canadiens, le degré de stress est devenu tellement insupportable qu’il les a obligés à quitter son poste de travail. Un autre 17 % a envisagé d’abandonner son travail à cause du stress.

« Les travailleurs canadiens vivent beaucoup de stress en milieu de travail. Cette réalité, en plus de leurs engagements personnels et de leur désir de faire progresser leur carrière, peut accroître leur sentiment de stress au travail », déclare Angela Payne, directrice générale de Monster Canada.

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« Dans ces conditions, les employeurs sont parfois confrontés à une baisse inquiétante autant au niveau de la productivité que de la rétention du personnel. »

Les travailleurs avec des enfants de moins de 18 ans sont plus enclins à indiquer que leur employeur soutient la conciliation travail-vie personnelle (71 % par rapport à 61 % pour les autres).

« Même si les employeurs soutiennent la conciliation travail-vie personnelle et proposent des initiatives à leur personnel, les employés ne se sentent pas encouragés à en tirer parti, déclare Angela Payne. C’est en établissant et en solidifiant les relations entre la direction et le personnel qu’il est possible d’assurer que les programmes les plus appropriés sont proposés et utilisés. »

La charge de travail serait la principale source de stress pour 36 % des travailleurs québécois, observe-t-on dans un communiqué. En Ontario, il est question de 34 % des travailleurs.

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