La majorité des femmes américaines déclarent ne pas gagner assez pour épargner en vue de la retraite. 

Plus de la moitié (57 %) des femmes américaines disent qu’elles ne gagnent pas assez pour épargner en vue de la retraite et 26 % se disent tout à fait d’accord avec cette affirmation, selon une nouvelle enquête de l’Institut Transamerica.

L’enquête, qui a interrogé plus de 5 600 employés, a révélé que si un pourcentage similaire (50 %) d’hommes déclarent ne pas gagner assez pour épargner en vue de la retraite, seul un cinquième (19 %) des répondants masculins se disent tout à fait d’accord avec cette affirmation. En effet, si près des deux tiers (60 %) des femmes se disent confiantes dans leur capacité à prendre une retraite complète avec un mode de vie confortable, ce pourcentage est inférieur à celui des hommes qui ont exprimé le même sentiment (73 %).

Tant les femmes (53 %) que les hommes (61 %) ont cité l’épargne-retraite comme leur première priorité financière actuelle, suivie par la constitution d’une épargne d’urgence (44 % et 40 %, respectivement).

Cependant, les femmes n’avaient en moyenne que 2 400 dollars d’épargne d’urgence, alors que les hommes avaient économisé en moyenne 9 000 dollars. Un cinquième (20 %) des femmes ont déclaré n’avoir aucune épargne d’urgence, contre seulement 13 % des hommes. Environ un quart des femmes (26 %) et des hommes (22 %) ont déclaré ne pas être sûrs du montant de leur épargne d’urgence.

La moyenne de l’épargne totale sur les comptes de retraite des ménages déclarée par les femmes était inférieure à la moitié de celle de leurs homologues masculins (44 000 dollars, contre 91 000 dollars). Les femmes étaient également moins susceptibles que les hommes d’avoir épargné 250 000 dollars ou plus sur les comptes de retraite du ménage (23 % et 35 %, respectivement). Toutefois, 26 % des femmes et 17 % des hommes ont déclaré avoir épargné moins de 10 000 dollars ou n’avoir rien épargné du tout.

Les femmes (76 %) sont moins susceptibles que les hommes (81 %) de participer à un plan d’épargne 401(k) sur leur lieu de travail. Parmi les femmes qui ont déclaré participer à un plan 401(k), elles ont cotisé, en moyenne, seulement 10 % de leur salaire, contre 12 % pour les hommes. Plus d’un tiers (36 %) des femmes ont déclaré avoir contracté un prêt, effectué un retrait anticipé et/ou un retrait pour cause de difficultés de leur 401(k) ou d’un plan similaire. En moyenne, les femmes interrogées estiment qu’elles devront avoir épargné 500 000 dollars au moment de leur départ à la retraite pour se sentir en sécurité financière, tandis que les hommes déclarent qu’ils auront besoin de 600 000 dollars.

« Les femmes d’aujourd’hui sont plus éduquées et bénéficient d’opportunités de carrière inimaginables par rapport aux générations précédentes », a déclaré Catherine Collinson, présidente et directrice générale de l’Institut Transamerica, dans un communiqué de presse.

« Pourtant, malgré ces progrès, les femmes continuent d’être plus exposées que les hommes au risque de ne pas bénéficier d’une retraite financièrement sûre. L’écart de rémunération entre les hommes et les femmes fait que les femmes disposent de moins de revenus pour épargner. »

« Par ailleurs, les femmes sont plus susceptibles de s’absenter du marché du travail pour s’occuper de leurs enfants et de leurs proches », poursuit Catherine Collinson. « Ces facteurs ont une incidence sur les revenus d’une femme au cours de sa vie, sur son épargne-retraite et sur les prestations du gouvernement et de l’employeur. En outre, statistiquement, les femmes vivent plus longtemps que les hommes, et ont donc encore plus besoin d’épargner pour leurs vieux jours. »

Ce texte a été publié initialement sur Benefits Canada.