
Les régimes de retraite à prestations déterminées pourraient diminuer leur appétit pour les obligations à long terme.
Les régimes de retraite se sont longtemps appuyés sur les obligations à long terme afin d’équilibrer leurs portefeuilles tout en associant l’échéance de leurs placements à leurs engagements de longue durée.
Cependant, les régime de retraite pourraient prendre un virage dans leurs choix d’investissement, en raison de l’amélioration de leur santé financière, rapporte le Wall Street Journal.
Au cours des dernières années, les bonnes performances des rendements boursiers et la hausse des taux d’intérêt ont contribué à permettre aux régimes de retraite de couvrir leurs obligations futures avec leurs actifs. Fin 2024, le taux de capitalisation des 100 plus grands régimes de retraite d’entreprises cotées aux États-Unis dépassait le ratio de financement intégral (101 %) pour la première fois depuis 2007, selon la firme Milliman.
Financés en totalité, les régimes de retraite peuvent s’éloigner de la recherche de rendement pour se concentrer sur l’appariement entre leurs actifs et leurs engagements, ainsi que sur le maintien d’un niveau suffisant de liquidités pour assurer les paiements en cours.
Comme leur population de bénéficiaires vieillit, les régimes de retraite pourraient se détourner des obligations à long terme pour privilégier des échéances intermédiaires. De plus, afin de réduire les risques d’illiquidité, les régimes de retraite pourraient se tourner davantage vers des titres aisément négociables, plus que ne le sont les obligations à long terme.