Les placements alternatifs deviendront-ils des investissements comme les autres dans les portefeuilles des régimes de retraite à cotisations déterminées?

Le quart (24 %) des promoteurs de régimes de retraite à cotisations déterminées (CD) considèrent la possibilité d’ajouter des placements alternatifs à leur offre, indique un sondage mené par la firme BlackRock, compilé dans le rapport 2025 BlackRock Read on retirement.

S’ils en viennent à avoir recours aux placements alternatifs, ce sera prioritairement sous la forme d’un fonds à date cible, affirment 39 % des promoteurs de régimes.

Les deux raisons principales qui motivent les promoteurs à se tourner vers les placements alternatifs sont la performance des fonds (28 %) et la volatilité attendue sur le marché (27 %).

Le souci de la performance des rendements ne vient pas de nulle part. Alors que les deux tiers (64 %) des participants en activité se sentent sur de bons rails en vue de la retraite, à peine plus du tiers (38 %) des promoteurs de régimes sont d’avis que leurs employés sont vraiment préparés à la retraite.

C’est que l’épargne pour la retraite est fragile. Les participants considèrent qu’il leur faudra un taux d’épargne médian de 15 % par an pour atteindre le niveau de vie qu’ils attendent pour leur retraite. Or, ce taux d’épargne est de 10 %, en baisse comparativement à 12 % en 2022.

De plus, la proportion de participants disposant d’un fonds d’urgence est passé de 81 % en 2024 à 76 % en 2025. Et plus de la moitié d’entre eux (57 %) se disent prêts à retirer de l’argent de leur plan de retraite en cas d’urgence, alors qu’ils n’étaient que 33 % à le dire en 2020.