Les générations plus jeunes ne semblent pas se soucier d’épargner pour la retraite, à en croire un récent sondage de Manuvie.

Globalement, les Canadiens ont moins investi cette année dans les fonds communs, les fonds négociés en Bourse (FNB) et les titres à revenu fixe, selon le plus récent indice de confiance des épargnants Manuvie.

Au cours des six mois qui ont précédé ce sondage, réalisé en mai dernier, ils y ont diminué en moyenne de 4 % le montant de leurs investissements, précise l’assureur.

Les épargnants ont toutefois continué d’investir dans leur propriété et dans leur REER. En fait, 93 % des 1 002 répondants, âgés de 25 ans et plus, sont propriétaires de leur habitation et 70 % étaient d’avis que le moment était toujours propice pour investir dans l’immobilier résidentiel.

Avenir teinté d’optimisme

Plus de la moitié des répondants (52 %) estimaient que leur situation financière s’était améliorée au cours des deux années précédentes.

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Toutefois, près du tiers d’entre eux craignent de manquer d’argent ou d’être endettés à la retraite. En revanche, nombre de jeunes X ou Y, c’est-à-dire ceux nés après le baby-boom, ne partagent pas cette vision.

En effet, quatre sondés sur 10 (43 %) nés après 1965 – fin officielle du baby-boom, selon Statistique Canada – croient que leur revenu à la retraite comblera amplement leurs besoins, et ce, « malgré la faible priorité qu’ils accordent à l’épargne-retraite », écrit Manuvie dans un communiqué.

De plus, ils redoutent presque cinq fois moins (7 %) que leurs aînés de manquer d’argent à la retraite.

« Comme la plupart des post-boomers travailleront encore plus de 30 ans, ils font fausse route s’ils pensent qu’ils seront à l’aise financièrement à la retraite, d’autant plus qu’ils n’ont pas comme principale préoccupation financière d’épargner pour la retraite, déclare Stéphane Langlois, directeur principal des ventes, Gestion privée Manuvie. Ils devraient penser à rembourser leurs dettes, à se constituer une épargne et à adopter de bonnes habitudes de consommation s’ils veulent assurer leur sécurité financière à la retraite. »

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