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L’Association canadienne des administrateurs de régimes de retraite (ACARR) demande à Retraite Québec une plus grande souplesse dans le financement des régimes de retraite à prestations déterminées des municipalités et des universités. 

Dans une lettre ouverte, l’ACARR demande la possibilité de financer jusqu’à 100 % des paiements d’amortissement à partir de la réserve, soulignant que ce changement permettrait une meilleure gestion des risques financiers et profiterait aux promoteurs des régimes, aux participants et aux retraités.

« Le maintien de la limite de 50 % des cotisations d’équilibre financées par la réserve fera en sorte que les promoteurs voudront probablement, une fois le volet antérieur bien provisionné, éliminer au maximum les risques d’investissement pour éviter tout déficit futur, ce qui réduira aussi de façon importante le potentiel de gains pouvant mener à des bonifications aux prestations », peut-on lire dans la lettre.

Pour éviter ce scénario, l’association suggère au gouvernement provincial de permettre aux promoteurs de régimes qui ne veulent pas augmenter la limite de 50 % de maintenir les dispositions actuelles conformément à l’entente applicable à leur situation. « Cette flexibilité pourrait être permise uniquement après l’atteinte d’un seuil minimal de financement (par exemple, lorsque la réserve atteint le seuil de la provision pour écarts défavorables ou tout autre seuil financier minimal jugé suffisant. »

L’ACARR a également suggéré que la réduction de la période d’amortissement de 15 à 10 ans augmenterait d’environ un tiers les paiements des promoteurs de régime pour financer les déficits actuariels. Elle a également suggéré que la réduction de la période d’amortissement ne soit envisagée que si elle est combinée à l’option permettant de financer jusqu’à 100 % des paiements d’amortissement à partir de la réserve.

Ce texte a été publié initialement sur Benefits Canada.