Tirelire avec drapeau du Québec
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La population québécoise est mûre pour une réflexion sur les régimes de retraite, selon un sondage.

La retraite est un enjeu trop important pour les laisser dans leur situation actuelle. C’est la conclusion tirée par l’Observatoire de la retraite et l’Institut de recherche en économie contemporaine (IRÉC) à la suite d’un sondage commandé à la firme Léger.

Les régimes de retraite ne sont pas toujours adaptés au monde du travail, affirment plus de la moitié (56 %) des répondants de ce sondage. Ce constat est plus fréquent parmi les personnes qui ont une perception négative de la retraite (78 %), mais aussi parmi ceux qui ne bénéficient pas d’un régime privé de retraite (63 %), et par ceux qui sont mal informés  sur les aspects financiers de la retraite (62 %).

Les répondants s’attendent à ce que les régimes publics ne leur permettent pas de financer leurs besoins à la retraite. Les deux tiers (68 %) croient que les régimes publics actuels tels que le Régime de rentes du Québec et la Pension de la Sécurité de la vieillesse seront insuffisants pour leur permettre une bonne retraite.

Ces constats font dire aux trois-quarts des Québécois (73 %) que les régimes de retraite devraient être réformés en profondeur pour mieux soutenir la vaste majorité des futurs retraités. Or, la retraite est un véritable enjeu de société, disent 85 % d’entre eux.

« La population est mûre pour un dialogue social sur la retraite », commente François L’Italien, le coordonnateur de l’Observatoire de la retraite et directeur adjoint de l’IREC. « Ce que les gens nous disent dans une très grande proportion, c’est que le gouvernement du Québec doit en faire plus pour que la population soit davantage impliquée dans les discussions entourant les enjeux de la retraite. »