Les grandes entreprises américaines ne sont plus très attachées à leur régime de retraite à prestations déterminées (PD). La plupart d’entre elles ont pour objectif de le fermer dans un avenir pas si lointain.

Selon un sondage de Mercer mené aux États-Unis, 71 % des chefs de la direction financière entendent terminer leur régime PD au cours de la prochaine décennie. À plus court terme, ils sont 51 % à envisager de geler leur régime d’ici deux ans, la première étape vers une terminaison pure et simple, estime Mercer.

Pour réduire le niveau de risque de leur régime, les promoteurs ont modifié leurs stratégies d’investissement (26 %), exécuté une stratégie de transfert de passif, notamment des achats de rentes collectives (45 %) et entrepris les étapes nécessaires pour pouvoir terminer leur régime au cours des prochaines années (31 %).

À ce chapitre, 20 % des promoteurs sondés ont indiqué avoir réduit leur exposition en placements privés de façon à augmenter leur niveau de liquidité en vue d’une éventuelle terminaison de leur régime. Une proportion encore plus grande (55 %) envisagent de le faire au cours des deux prochaines années.

Seulement 23 % des régimes PD sont entièrement capitalisés aux États-Unis, ce qui représente tout de même une nette amélioration par rapport à il y a deux ans, où ils étaient à peine 13 %. La situation est bien meilleure au Canada, où 48 % des régimes affichaient un ratio de solvabilité de 100 % ou plus au 30 septembre dernier, selon la dernière enquête de Aon.