L’actif global des 300 plus grandes caisses de retraite du monde a diminué de 12,9 % en 2022, pour atteindre une valeur totale de 20 600 milliards de dollars US, selon une nouvelle étude du Thinking Ahead Institute de Willis Towers Watson.

Il s’agit d’un retournement de tendance alors que l’actif global sous gestion avait connu une hausse de 8,9 % l’année précédente, atteignant le niveau record de 23 600 milliards de dollars US à la fin de l’année 2021.

Cette baisse est même plus importante qu’au cours de l’année 2008, quand la crise financière avait fait chuter les marchés. Il s’agit du plus fort recul enregistré par l’étude depuis qu’elle a été lancée il y a vingt ans.

Les caisses de retraite du Royaume-Uni et du Japon sont celles qui ont connu les plus fortes déconvenues en 2022.

En revanche, les caisses canadiennes enregistrent des baisses de leurs actifs moindres que la moyenne de 12,9 %. L’Office d’investissement du Régime des pensions du Canada (OIRPC) connaît un recul limité de 1,4 %, tout en préservant sa septième place des plus grandes caisses de retraite au monde. À présent, l’OIRPC talonne la caisse des Employés publics de la Californie.

Quant à Teachers, la caisse de retraite ontarienne voit certes son actif sous gestion reculer de 4,6 %, mais il s’agit d’une baisse bien inférieure à la moyenne des 300 plus grandes caisses de retraite. De plus, Teachers gagne même une place dans le classement, passant de la 18e à la 17e place. La caisse rate même de très peu de grimper à la 16e place, n’étant précédée que très légèrement par la caisse du Conseil de l’État de Floride. 

Géographiquement, l’Amérique du nord représente 45,6 % des actifs des 300 plus grandes caisses de retraite du monde, tandis que les caisses de retraite européennes représentent 24,1 % et l’Asie-Pacifique 26,4 %.