Le rendement net des régimes de retraite à prestations déterminées (PD) a seulement dépassé celui des régimes à cotisation déterminée (CD) d’une moyenne de 0,46 % au cours des dix dernières années, selon de nouvelles recherches de CEM Benchmarking Inc.

À titre comparatif, une étude précédente avait noté un écart moyen de 1,8 % entre 1998 et 2005.

Sandy Halim, directrice à CEM et auteure principale de l’étude, a rappelé que le message morose de la première édition était que dans le cas d’un même montant investi dans un régime PD et un régime CD, ce dernier offrait un rendement 34 % inférieur après 25 ans.

« Heureusement, cette mise à jour souligne que ce n’est plus le cas, alors que les promoteurs [de régimes CD] ont apporté des améliorations importantes à leurs régimes au cours des 11 dernières années », dit-elle.

Mme Halim affirme que l’adoption des fonds à date cible comme option de placement par défaut est une des raisons derrière les meilleurs résultats des régimes CD. En 2016, c’était le cas de 84 % des régimes CD étudiés, par rapport à 30 % en 2007.

On observe également une meilleure composition de l’actif, principalement quant à la répartition en actions de sociétés, de fonds à revenu fixe et de fonds du marché monétaire.

Malgré une meilleure répartition, les coûts sont demeurés stables alors que les régimes ont implémenté des options indicielles à faible coût. Plus de la moitié (58 %) des actifs pouvant être liés à un indice étaient investis dans une stratégie passive en 2016, une hausse par rapport à 40 % en 1998.

Finalement, l’adhésion automatique des participants a pris de l’élan. En 2016, elle était présente dans 80 % des régimes principaux et 70 % des régimes d’épargne supplémentaire. En 2007, les chiffres étaient respectivement de 62 % et de 51 %.