
Seulement le tiers des Canadiens envisage de cotiser à un régime enregistré d’épargne-retraite (REER) pour l’année fiscale 2013, soit une baisse par rapport aux deux dernières années. C’est ce que révèle un sondage de la Banque Scotia.
Alors que la date limite pour cotiser au REER approche à grands pas, seulement 31 % des Canadiens pensent y cotiser. Dans les sondages de 2012 et de 2011, ils étaient 39 % à faire une telle affirmation.
Notons néanmoins que les Québécois sont les plus susceptibles de faire une cotisation. C’est le cas de 35 % des répondants québécois au sondage.
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Selon le sondage, 74 % de ceux qui ont pensé à cotiser davantage affirment que c’est le manque d’argent qui les empêche de le faire plus souvent, soit une baisse par rapport au 84 % en 2012. La très grande majorité des Québécois (88 %) affirment qu’ils n’ont pas les moyens de cotiser.
Parmi les Canadiens qui ont un REER, 40 % en ont retiré des fonds, contre 36 % en 2012.
La principale raison pour retirer de l’argent d’un REER demeure de pouvoir profiter du régime d’accession à la propriété (RAP) pour acheter ou construire une première maison (16 % contre 15 % en 2012), suivie par la couverture des dépenses quotidiennes (8 % contre 5 % en 2012) et le remboursement des dettes (8 % contre 6 % en 2012).
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