La majorité des jeunes Québécois font face à des difficultés quant à l’impact de leur travail et à leur avenir financier, selon un sondage.

Les jeunes Québécois vivent mal la pression qu’il subissent au travail et dans le domaine financier.

Six jeunes Québécois sur dix (60 %) affirment que le travail a des impacts négatif sur leur santé mentale, indique un sondage mené par Greenshield en partenariat avec Recherche en santé mentale Canada (RSMC). Le sondage a été mené en septembre auprès de 2 745 Canadiens âgés de 16 ans et plus.

La moyenne canadienne s’établit à 75 %, et le score au Québec est le plus faible de toutes les provinces.

Ces jeunes Québécois témoignent de leurs difficultés d’accéder à du soutien en santé mentale. Plus de la moitié d’entre eux (57 %) disent que les délais d’attente sont le plus grand obstacle pour obtenir des soins. Ce taux est plus élevé que la moyenne canadienne.

Les jeunes Québécois sont nombreux (67 %) à s’inquiéter pour leur avenir financier à court terme, le taux le plus faible parmi les provinces alors que la moyenne canadienne est de 80 %.

Ils sont encore plus nombreux (78 %) à se dire stressés et anxieux à propos de l’avenir en général. Ce taux est là aussi le plus faible de l’ensemble des provinces canadiennes, la moyenne s’établissant à 82 %.

Dans l’ensemble du Canada, 41 % des répondants considèrent que les enjeux de santé mentale représentent un frein majeur à l’atteinte de leurs objectifs. Les principaux facteurs de stress sont le manque de revenus pour couvrir les frais de subsistance (48 %) et l’insécurité d’emploi (34 %).

« Les données parlent d’elles-mêmes : les jeunes sont en grande difficulté et ont besoin d’aide », commente Akela Peoples, la PDG de Recherche en santé mentale Canada. « Alors que la crise en santé mentale se poursuit et que les obstacles à l’accès aux soins persistent, ces nouvelles données permettent de mieux orienter les actions urgentes nécessaires pour soutenir les jeunes. »