Les employeurs qui offrent des avantages liés à la fertilité seront en bonne position pour attirer et retenir les meilleurs employés, alors que les problèmes d’infertilité deviennent de moins en moins tabous dans les milieux de travail.

En l’absence d’un soutien adéquat de leur employeur en matière de fertilité, 88 % des quelque 1 000 employés américains interrogés dans le cadre d’un sondage de la firme Carrot Fertility envisageraient de chercher un autre emploi qui leur permettrait d’obtenir des traitements.

À l’heure actuelle, seulement 12 % des travailleurs bénéficient d’avantages liés à la fertilité. La moitié des répondants estiment d’ailleurs que la couverture offerte par leur employeur n’est pas suffisante. La majorité des prestations couvrent les tests de fertilité, la fécondation in vitro et l’insémination intra-utérine, mais moins d’un quart couvre les frais d’adoption.

Malgré des progrès majeurs, la stigmatisation entourant les problèmes de fertilité semble persister, puisque 62 % des personnes interrogées étaient plus susceptibles de parler en termes exacts d’une procédure dentaire ou médicale que d’un traitement de fertilité avec leurs collègues. Près du tiers des répondants indiquent même que le fait de discuter ouvertement de leurs problèmes de fertilité avec leur patron pourrait leur coûter leur emploi.

Ce manque de soutien et de transparence a des répercussions importantes sur les employés concernés, puisque 89 % des personnes interrogées ont déclaré que leurs problèmes de fertilité et de constitution d’une famille avaient eu des répercussions négatives sur leur santé mentale.

Près de 60 % des personnes sondées ont également déclaré que les enjeux de fertilité et de formation d’une famille ont eu un impact sur leur performance au travail, tandis que 74 % ont passé du temps à faire des recherches sur les traitements disponibles sur leurs heures de travail. En outre, 77 % des répondants sont prêts à rester plus longtemps dans leur entreprise si celle-ci offre des avantages en matière de fertilité.

Faute de couverture adéquate, 70 % des personnes concernées doivent puiser dans leurs économies pour payer leurs traitements de fertilité, et 32 % vont même jusqu’à s’endetter pour pouvoir fonder une famille.

« Ce sondage met en lumière à quel point la couverture des traitements de fertilité et de formation de la famille sont essentiels pour les employés du monde entier, et appelle les employeurs à investir dans cette partie essentielle des soins de santé », soutient Tammy Sun, présidente et chef de la direction de Carrot Fertility.