Les personnes aux prises avec la sclérose en plaques vont pouvoir bénéficier d’un médicament administrable chez eux, remboursé par la Régie de l’assurance-maladie du Québec (RAMQ).

Ce médicament autoadministrable est le seul anticorps monoclonal offert pour le traitement de la sclérose en plaques récurrente-rémittente (SPRR) qui peut être administré par voie sous-cutanée à domicile, précise la pharmaceutique Novartis.

Le Kesimpta permet aux malades de s’autoadministrer chaque mois une injection sous-cutanée, afin de réduire l’incapacité et de retarder l’évolution de la maladie. Les personnes atteintes de SPRR recherchent un traitement réduisant la fréquence des poussées nécessitant une hospitalisation, diminuant l’absentéisme au travail et leur permettant de demeurer actives au sein de leurs réseaux sociaux, indiquait une recommandation de l’Agence canadienne des médicaments et des technologies de la santé (ACMTS).

« Le fait d’avoir une option de traitement hautement efficace accessible aux patients admissibles du Québec pour traiter leur maladie dans la sécurité et la commodité de leur domicile est une bonne nouvelle. Ce développement nous permet dorénavant d’offrir à nos patients atteints de la SPRR qui répondent aux critères thérapeutiques un choix qui répond au besoin de réduire le risque de poussées et de ralentir la progression, tout en leur offrant la flexibilité qu’ils souhaitent pour vivre leur vie selon leurs conditions », commente le Dr François Grand’Maison, neurologue à l’Hôpital Charles LeMoyne et à la Clinique de sclérose en plaques Neuro Rive-Sud.

Le Québec et l’Ontario sont les deux seules provinces à avoir inscrit le Kesimpta dans la liste de leurs médicaments d’exception. « Nous sommes déterminés à poursuivre notre collaboration avec les autres provinces afin d’accélérer l’accès à Kesimpta pour tous les Canadiens admissibles qui dépendent des régimes publics », souligne Andrea Marazzi, le chef de l’Organisation nationale pharmaceutique chez Novartis Pharma Canada.