Alors que les travailleurs utilisent beaucoup plus les soins de santé qu’avant la pandémie, les employeurs commencent à réduire leurs mesures d’économies.

Les employeurs américains s’attendent à ce que les coûts des prestations de santé augmentent de 4,7 % en 2022, indique une enquête de Mercer.

Ce chiffre est inférieur à la croissance des dépenses attendue au Canada en 2022, qui s’élèvera à 7 % d’après les prévisions d’Aon Canada.

Mais le chiffre américain cache d’autres tendances qui méritent d’être étudiées. Les employeurs sont moins nombreux à vouloir faire des économies sur les soins de santé. Ils sont 38 % à réduire leurs coûts de santé, alors qu’ils étaient 47 % à agir ainsi l’an passé.

De plus, la part des employés dans le total des primes est demeurée stable à 22 %. Et les plus grands employeurs sont même 32 % à prévoir une diminution de la part des travailleurs, alors que seuls 17 % comptent l’augmenter, selon une partie de l’enquête auprès des employeurs de 20 000 employés et plus.

Les soins de santé virtuels ont connu une forte hausse de leur utilisation dans les organisations les plus petites. Ces services ont été utilisés par 17 % des employés en 2020, alors que seuls 9 % d’entre eux en faisaient autant en 2019, avant la pandémie.

Et les organisations entendent développer certains services, dont le besoin a été révélé par la pandémie. Trois employeurs sur quatre (76 %) affirment que la santé mentale de leurs employés sera une priorité absolue dans les trois à cinq prochaines années. 

Un employeur sur cinq (21 %) ajoutera ou améliorera des initiatives de bien-être pour les travailleurs à distance, telles que la livraison de repas, l’achat de mobilier de bureau ergonomique, ou une allocation pour des services de bien-être.