La pratique d’une activité physique revêt les mêmes avantages pour la santé cardiaque qu’elle ait lieu chaque jour ou une fois par semaine. 

Jusqu’à présent, il n’était pas clair si l’activité physique concentrée sur une ou deux journées, comme en fin de semaine, pouvait produire les mêmes effets bénéfiques sur la santé qu’une pratique quotidienne.

Une nouvelle étude répond à cette question, offrant aux employeurs des indications sur la flexibilité qu’ils peuvent donner à leurs programmes de soutien à la pratique sportive.

L’activité physique offre les mêmes bénéfices pour éviter les maladies cardiaques et les risques d’accident vasculaire cérébral, quand elle est pratiquée au quotidien ou une fois par semaine, indique l’étude menée par des chercheurs du Massachusetts general Hospital, citée dans The Harvard Gazette.

Il s’agit d’une bonne nouvelle pour les travailleurs qui sont trop occupés pour trouver le temps de faire du sport durant leurs journées de travail.

L’étude a été menée auprès de près de 90 000 personnes au Royaume-Uni, réparties en trois groupes: les inactifs, les actifs de la fin de semaine, et les actifs réguliers. Les résultats montrent une diminution comparable des risques de crise cardiaque, d’insuffisance cardiaque et de fibrillation auriculaire parmi les deux groupes d’actifs.

Si il reste primordial de réaliser au moins 150 minutes par semaine d’activité physique modérée à vigoureuse, ce temps peut être soit décomposé sur plusieurs jours, soit concentré sur la fin de semaine, tout en offrant les mêmes bienfaits pour la santé cardiaque.

« Nos résultats suggèrent que les interventions visant à augmenter l’activité physique, même lorsqu’elles sont concentrées en une journée ou deux par semaine, peuvent améliorer les résultats cardiovasculaires », explique l’auteur principal Patrick T. Ellinor, chef par intérim de la cardiologie et codirecteur du Corrigan Minehan Heart Center au Massachusetts General Hospital.