L’intégration des soins virtuels dans l’assurance collective risque-t-elle de devenir une tendance lourde des prochaines années?

C’est ce qu’a proposé Tim Clarke, président de TC Consulting, lors d’un panel de discussion dans le cadre du Benefits & Pension Summit, organisé cette semaine à Toronto par nos collègues de Benefits Canada.

M. Clarke a rappelé qu’aujourd’hui, presque tous les éléments d’un régime d’assurance collective, et toutes les réclamations, nécessitent l’interaction avec une personne, qu’on parle par exemple de télémédecine ou de thérapies virtuelles.

« Cela va changer de manière spectaculaire au cours des cinq prochaines années », dit-il, et les régimes devront s’adapter.

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Pendant le panel de discussion, Anne Nicoll, vice-présidente, développement des affaires à Croix Bleue Medavie a mentionné l’essor des thérapies cognitivo-comportementales par internet.

Elle envisage qu’on arrivera au stade où les fournisseurs, dont les psychiatres, médecins de familles et thérapeutes, seront en mesure de partager des informations sur un patient afin d’améliorer les résultats de traitement.

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De son côté, Wayne Millar, vice-président, marketing et solutions numériques à la Financière Sun Life, a expliqué aux participants qu’il s’attend à une meilleure transparence sur le plan des prix dans divers secteurs dont les médicaments, les soins dentaires et les services de chiropraxie, grâce aux nouvelles technologies.

L’interconnexion des dispositifs dans d’autres industries, comme une application qui suit les habitudes de conduite ou une imprimante qui commande des cartouches d’encre automatiquement, est d’intérêt pour le secteur.

« Adoptons certaines de ces idées pour les implémenter dans les avantages sociaux et l’assurance santé et vie », ajoute Tim Clarke.

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