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La plupart des Canadiens estiment que la légalisation du cannabis à usage récréatif n’a eu aucune répercussion au travail en ce qui concerne les incidents de santé et de sécurité (75 %), la productivité (74 %), l’absentéisme (71 %) ou la qualité du travail (70 %).

Près d’un an après la légalisation de la marijuana, un sondage d’ADP Canada révèle que la consommation pendant la journée de travail est autorisée pour seulement 8 % des travailleurs.

Par ailleurs, ce n’est qu’une petite partie de la population active qui consomme du cannabis à usage récréatif avant le travail (5 %), pendant les heures de travail (4 %) et après le travail avec des collègues (6 %).

« Même si seulement une fraction des lieux de travail canadiens autorise la consommation de cannabis pendant les heures de travail, il est important pour chaque entreprise d’élaborer des lignes directrices et des politiques en milieu de travail appropriées et d’offrir une formation permettant de détecter et de gérer les capacités affaiblies », explique Hendrick Steenkamp, directeur, Consultation en RH d’ADP Canada.

Les Québécois comprennent mal les règles

Le sondage a permis d’observer que les Québécois étaient les moins susceptibles de connaître les attentes de leur entreprise en matière de consommation du cannabis à usage récréatif.

Un peu plus de la moitié (56 %) affirment bien les comprendre par rapport à 72 % des répondants du Canada atlantique.

Fait intéressant, les gestionnaires sont plus susceptibles de croire que la consommation de cannabis est autorisée en milieu de travail (13 % comparativement à 3 % chez les non-gestionnaires).
Les premiers ont sans surprise une meilleure compréhension des attentes des entreprises à cet égard.