Le tiers des employeurs au pays affirment être prêts pour la légalisation imminente du cannabis, selon un sondage de Mercer.

La légalisation est une préoccupation à l’échelle de l’organisation selon les leaders des ressources humaines (78 %), les hauts dirigeants (45 %) et le conseil d’administration (39%).

Sans surprise, la majorité des employeurs sondés envisagent de mettre à jour leur politique sur la consommation de drogues, d’alcool ou d’autre substance (90 %). Cependant, peu d’employeurs envisagent de mettre à jour d’autres politiques pertinentes, telles que leur code de conduite (38 %) et leurs politiques d’accommodement en cas d’invalidité (37 %).

« Il faudrait réfléchir soigneusement aux répercussions de la consommation légale du cannabis sur l’ensemble des activités de l’organisation, y compris pour des aspects aussi divers que la conduite de chariots élévateurs, les réceptions du temps des fêtes et les postes de décideurs essentiels, comme ceux qu’occupent les principaux dirigeants. Les organisations doivent également évaluer les répercussions sur leurs régimes collectifs de soins de santé », explique Alex Boucher, conseiller principal et responsable national, Gestion globale de la santé chez Mercer Canada.

Bien que le cannabis thérapeutique ne soit pas une nouveauté, les organisations n’en tirent pas encore pleinement parti dans leurs régimes collectifs de soins de santé.

Selon l’étude, 42 % des répondants canadiens s’attendent à ce que leur régime de soins de santé et de médicaments offre au moins une certaine protection pour le cannabis thérapeutique.

« C’est maintenant qu’il faut agir, ajoute M. Boucher. Les organisations qui décident d’attendre et « de voir ce qui va se passer » ne feront que réagir aux problèmes, au lieu de prendre des mesures proactives pour atteindre leurs objectifs. Si vous n’êtes pas tout à fait prêt à répondre aux besoins, aux questions et aux objections qui surgiront, vous serez contraint d’improviser – avec tous les risques que cela comporte. »