Une consommation modérée d’alcool serait peut-être l’indice d’un style de vie sain, alors que le taux d’absentéisme au travail est plus élevé tant chez les grands buveurs que chez les abstinents.

Une récente étude européenne (en anglais) note qu’il peut exister un lien entre l’abstinence et l’appartenance à un milieu socio-économique défavorisé, un facteur associé à un risque accru de mauvais santé.

À titre de comparaison avec les buveurs qualifiés de « à faible risque », les abstinents seraient 58 % plus susceptibles de prendre un congé pour maladie mentale et 26 % dans le cas de troubles musculo-squelettiques.

Dans une lettre au Science Media Centre, le Dr James Nicholls, directeur de recherche et des politiques à Alcohol Research UK, a toutefois souligné que les raisons derrière cette réalité n’étaient pas claires, mais qu’il s’agissait de résultats importants.

« Il suggèrent qu’une consommation à un faible niveau de risque n’est pas associée à une hausse de problèmes de santé physique ou mentale avant la retraite. Et qu’une consommation élevée est liée à des blessures et à l’empoisonnement. »

Il a toutefois nuancé en précisant qu’il faudrait prendre en compte le contexte de l’étude : « Alors que les résultats n’offrent pas un argument que « l’alcool est bon pour vous », ils suggèrent qu’une consommation modérée ne provoquera probablement pas des absences pour cause de maladie. »