La culture d’entreprise et les possibilités d’avancement l’emportent sur le salaire au moment d’évaluer des emplois, selon un sondage de Hays Canada.
Par rapport à l’édition précédente de 2013, cette étude souligne une baisse importante de la satisfaction des travailleurs ; neuf sur dix affirment qu’ils songeraient à quitter leur poste comparativement à 78 % il y a quatre ans.
Le tiers des chercheurs d’emploi disent être prêts à assumer de nouvelles fonctions sans augmentation de salaire. Alors que 74 % accepteraient un montant inférieur pour pouvoir faire leur carrière « idéale », c’est la génération Y qui serait la plus susceptible de renoncer à plus de 10 % de ses revenus.
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Alors que la rémunération financière prime toujours dans les choix de carrière, on constate une baisse de 11 % de l’importance qu’on y accorde depuis 2013; le poids de la culture d’entreprise est toutefois montée de 26 %.
Alors que quatre chercheurs d’emploi sur 10 (41 %) ont sélectionné cette dernière comme le critère principale de leurs recherches, la formation professionnelle et les options d’avancement demeurent importantes.
Chez la génération Y, 76 % voudraient une allocation pour le développement personnel, mais ce n’est qu’un travailleur canadien sur cinq, tous âges confondus, qui en reçoit.
Rowan O’Grady, président de Hays Canada, conclut que les entreprises ne peuvent pas continuer à utiliser les mêmes stratégies d’incitatifs et de rémunération si elles désirent demeurer compétitives dans un marché concurrentiel.
« Un leadership fort, la communication ouverte, la flexibilité et la formation ne feront que gagner en importance alors que la génération Y gravit les échelons du monde des affaires. »
L’étude de Hays Canada a sondé plus de 4 000 employés d’un océan à l’autre.
Ce texte est adapté d’un article publié par Benefits Canada.
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