La moitié des travailleurs canadiens disent se sentir sous-payés, selon un sondage.
Un travailleur canadien sur deux (51 %) considère qu’il est sous-payé. Ce sentiment incite le tiers d’entre eux à se dire prêt à chercher un nouveau poste si leur employeur n’augmente pas leur salaire, indique un sondage de la firme Robert Half, mené auprès de 1 750 travailleurs et 1 800 gestionnaires.
Or, les employeurs ne semblent pas dans une optique de relèvement important des rémunérations, puisque les augmentations salariales seront plus faible sen 2025 comparativement à celles observées cette année, rappelle HR Reporter.
Pourtant, le salaire continue d’être la plus grande priorité pour les professionnels, en raison des récentes hausses du coût de la vie.
Mais face à des budgets limités, les employeurs préfèrent désormais attirer et fidéliser les travailleurs en utilisant d’autres arguments que le salaire. Le premier atout mis de l’avant est l’offre d’emplois hybrides (39 %), suivi de l’offre d’horaires de travail flexibles (37 %), alors que les augmentations du salaire de départ (32 %) vient en troisième position. Juste derrière ce trio, les employeurs proposent aussi d’ajouter de nouveaux avantages (30 %).
Entre les prétentions salariales des travailleurs et les propositions des employeurs, un autre écueil se dresse: la durée du processus de recrutement. Tandis qu’il faut en moyenne cinq semaines pour embaucher un employé, le tiers des candidats (32 %) s’attendent à recevoir des nouvelles du recruteur au bout d’une semaine, et 22 % patienteront jusqu’à deux semaines… faute de quoi tous ces candidats délaisseront l’offre d’emploi.