Les superviseurs peuvent prendre des mesures concrètes pour créer un environnement plus inclusif pour les employés sourds ou malentendants.

Alors qu’un adulte sur cinq est touché par la déficience auditive, des chercheurs américains ont mis en lumière les mesures permettant de créer un meilleur environnement de travail pour les employés sourds ou malentendants.

La déficience auditive conduit les employés à se sentir isolés au travail, nuisant à leur carrière. Or, un soutien adapté peut éviter un tel isolement, rappellent ces chercheurs des universités de l’État de Portland, de l’État de l’Oregon et de York, cités par Science Daily.

Les mêmes chercheurs observent que les conséquences négatives sont pires pour les employés qui ont un superviseur qui ne les soutient pas.

Aussi, les personnes souffrant de déficience auditive plus sévère tendent à se sentir moins isolées, parce qu’elles se désengagent d’elles-même des relations avec les autres. Pour elles, il s’agit d’un moyen efficace de se protéger. En accordant moins d’importance à leurs relation professionnelles, leur sentiment d’isolement est moins élevé.

Cependant, il ne s’agit pas d’une solution optimale. Bien qu’efficace, ce mécanisme d’adaptation est nuisible à leur carrière.

Le superviseur peut apporter un soutien efficace en permettant de demander certains aménagements. Dans une réunion – de préférence dans un environnement calme -, l’employé sourd ou malentendant peut avoir besoin d’être assis à côté de l’orateur, ou de pouvoir lire des sous-titres sur l’écran.

Le superviseur peut aussi apporter davantage d’importance au résultat, qu’à la manière de faire le travail. Le gestionnaire devrait entretenir une culture d’inclusion pour maintenir le soutien dans le temps.