Un régime alimentaire et de l’exercice physique peuvent prévenir le diabète de type 2, même lorsque le risque génétique est élevé, selon une nouvelle étude.
Alors qu’un adulte sur dix dans le monde est atteint de diabète de type 2, une étude de l’Université de Finlande orientale est la première au monde à montrer qu’une alimentation saine et une activité physique régulière réduisent le risque de ce type de diabète, même chez les personnes présentant un risque génétique élevé.
Des études précédentes ont montré que le diabète de type 2 peut être efficacement prévenu par des changements de mode de vie. Mais aucune n’avait cherché à savoir si la maladie pouvait être prévenue même chez les personnes porteuses de nombreuses variantes génétiques qui les prédisposent au diabète de type 2, rapporte Medical Xpress.
L’étude finlandaise s’est penchée sur 1 000 hommes âgés de 50 ans à 75 ans dans l’est de la Finlande. Tous ceux qui ont été invités à participer à l’étude présentaient une glycémie à jeun élevée au départ. Le groupe d’intervention sur le mode de vie comprenait plus de 600 hommes, le reste servant de groupe témoin. Les résultats sont publiés dans The Journal of Clinical Endocrinology & Metabolism.
Les hommes du groupe d’intervention ont reçu des conseils sur les modes de vie favorables à la santé lors de réunions de groupe, et ils ont été soutenus par un portail web conçu pour l’étude. Les personnes invitées à participer à l’étude appartenaient soit au tiers le plus bas, soit au tiers le plus élevé en termes de risque génétique, c’est-à-dire qu’elles avaient soit un risque élevé, soit un risque faible de développer un diabète de type 2.
Pendant l’intervention, ni les participants à l’étude ni les chercheurs ne savaient à quel groupe de risque génétique les participants appartenaient.
Les hommes ayant participé à l’intervention sur le mode de vie ont considérablement amélioré la qualité de leur alimentation. Ils ont augmenté leur consommation de fibres alimentaires, amélioré la qualité des graisses dans leur alimentation et consommé davantage de légumes, de fruits et de baies. Ils ont également perdu du poids.
Les participants, déjà physiquement très actifs au départ, ont maintenu leurs bonnes habitudes d’exercice tout au long de l’étude. Ces modifications ont contribué à réduire la détérioration du métabolisme du glucose.
La prévalence du diabète de type 2 était nettement plus faible dans le groupe ayant suivi l’intervention sur le mode de vie que dans le groupe témoin. Les effets des changements de mode de vie étaient significatifs pour les individus, quel que soit leur risque génétique.