
Alors que les effets d’une mauvaise journée de travail peuvent se faire sentir dans les relations à la maison, une étude américaine confirme que le sommeil et l’exercice peuvent freiner des comportements malsains.
Pour leur étude, publiée récemment dans le Journal of Applied Psychology, les chercheurs ont suivi la structure du sommeil et l’activité physique de 118 personnes. Celles qui effectuaient plus de 10 900 pas en moyenne par jour étaient moins susceptibles d’avoir une attitude abusive à la maison que celles dont le nombre de pas n’atteignait pas 7 000.
Le professeur Shannon Taylor de la University of Central Florida, qui a collaboré avec des collègues d’autres universités, observe que les personnes ayant été rabaissées ou insultées par des superviseurs ont tendance à se défouler sur les familles. « C’est parce qu’ils sont trop fatigués pour réguler leurs comportements », dit-il.
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Quelque 118 étudiants à la maîtrise en administration des affaires, qui travaillaient également à temps plein, ont participé à un sondage avant de passer une semaine à porter un moniteur de leurs activités. Un sondage de suivi a été effectué auprès des conjoints des participants.
Brûler 587 calories supplémentaires peut réduire les effets néfastes du mauvais traitement par un supérieur et empêcher de les ramener à la maison.
Shannon Taylor ajoute que l’étude offre une nouvelle perspective sur l’importance de l’exercice et du sommeil. « Ce n’est pas uniquement bon pour toi; c’est bon pour ton conjoint aussi. »