Les jeunes employés ne veulent pas entendre parler d’un retour au bureau à temps complet.

Les jeunes travailleurs refusent la perspective de revenir travailler au bureau à temps plein.

Seulement 1% des jeunes travailleurs comptent revenir au bureau à temps complet, relève un sondage mené par le Regroupement des jeunes chambres de commerce du Québec (RJCCQ), auprès des jeunes âgés de 16 à 35 ans. Ils étaient 11 % il y a un an, lors de l’étude précédente du RJCCQ.

Il s’agit d’un effondrement du goût pour le travail à temps plein au bureau, de la part de ces jeunes travailleurs.

Le télétravail est devenu un pilier de leur vie professionnelle. Les deux tiers (66 %) des 16-35 ans souhaitent en faire en tout temps à l’avenir, et le tiers (33 %) comptent en faire au sein d’un mode de travail hybride.

« On voit se dessiner le monde du travail tel qu’il devient et tel qu’il sera pour les nouvelles générations, commente Pierre Graff, le pdg du RJCCQ. Les jeunes veulent pouvoir télétravailler, investir le temps gagné en développement de compétences, voire en activités entrepreneuriales. Ils attendent de leurs employeurs non seulement un salaire concurrentiel mais aussi un soutien dans leur choix de développement personnel. Le travail doit plus que jamais permettre de se réaliser. »

Le travail à distance n’est pas le seul domaine qui a changé les jeunes travailleurs. Une forte minorité d’entre eux (42 %) jugent que leur santé mentale ne s’est pas améliorée depuis la période de la pandémie.

Leur regard est critique envers leur employeur. Les jeunes employés sont 30%) à juger insuffisantes les mesures prises par leur employeur pour favoriser leur santé mentale, comme l’accès aux services de soutien psychologique, la thérapie, ou un dialogue ouvert à ce sujet. C’est davantage que les travailleurs âgés de plus de 35 ans, qui sont 20 % à porter ce jugement.