Le sexisme au travail a une incidence négative sur le sentiment d’appartenance des femmes dans les industries à prédominance masculine, ce qui serait néfaste pour leur santé mentale, selon une étude australienne.
Leur satisfaction professionnelle en souffre également, conclut-on dans le rapport publié dans le Journal of Applied Social Psychology.
Le professeur Mark Rubin, de l’Université de Newcastle en Australie, suggère que des stratégies qui facilitent une meilleure intégration des femmes dans ces industries représentent une partie de la solution.
« Mais il nous faut aussi de meilleures stratégies pour réduire le sexisme dans les milieux de travail afin de s’attaquer aux sources de ce problème », explique-t-il.
L’étude de 190 femmes membres d’un grand syndicat représentant principalement des professions à prédominance masculine confirme le modèle théorique que le sexisme au travail constitue une forme d’intimidation des femmes qui réduit leur sentiment d’appartenance.
« À son tour, cela a un impact négatif sur la santé mentale et la satisfaction des femmes en raison des sentiments de solitude et d’aliénation », écrit-on dans un communiqué.