Une femme fait du vélo sur le fleuve St-Laurent à Montréal
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La distance entre la maison et le travail, ainsi que le moyen utilisé pour se déplacer entre les deux, peuvent avoir une incidence importante sur le mieux-être des travailleurs et leur productivité, selon une étude australienne.

Ceux qui doivent faire un court trajet, ou qui se rendent au travail à pied ou à vélo, sont plus susceptibles d’être heureux et donc plus productifs, observent les chercheurs dans un article dans The Conversation (en anglais).

Des 1 121 travailleurs à temps plein ayant participé à l’étude, ceux dont le trajet était plus long affichait souvent un taux d’absence plus élevé.

Conduire jusqu’au travail peut amener des problèmes de santé et une baisse du « capital social » – un plus petit réseau social et moins d’interactions avec d’autres personnes. Cela a des conséquences sur le rendement et la productivité, note-t-on.

Par contre, un mode de transport actif est considéré plus « relaxant et stimulant » et l’activité physique stimule la fonction cérébrale et la cognition, qui sont étroitement liées au rendement.

Les employeurs devraient prendre en compte les modes de transport dans le cadre de leurs stratégies pour améliorer les performances des travailleurs, lancent les chercheurs en guise de conclusion.

« Il faut viser la promotion de modes de transports actifs et, si possible, réduire le temps de trajet, écrivent-ils. Par exemple, offrir des postes de stationnement sécuritaires et des douches sur les lieux de travail pourrait grandement renforcer l’adoption du vélo comme moyen pour se rendre au bureau. »