La démission silencieuse peut apporter son lot de bénéfices, tant pour l’employé que pour l’employeur, dans une certaine mesure.

La démission silencieuse, une façon de se désengager de la vie professionnelle tout en restant physiquement présent à son poste de travail, peut permettre de retrouver un cerain équilibre.

Trois travailleurs sur dix pratiquent consciemment la démission silencieuse, indique une enquête de LendingTree, menée auprès de 2 000 répondants américains.

Cette mise en retrait pourrait être vue seulement comme une démotivation du travailleur, et comme une perte de productivité pour l’organisation. Mais ce n’est pas si simple, pointe HR Reporter.

En effet, une majorité des employés qui pratiquent la démission silencieuse (57 %) affirment que l’équilibre entre leur vie professionnelle et leur vie privée s’est amélioré, selon l’enquête. C’est comme si la mise en oeuvre de la démission silencieuse dressait de saines barrières.

« La dernière chose que l’on souhaite, c’est de se sentir exploité dans son travail, et établir des garde-fous en ce qui concerne vos responsabilités professionnelles peut vous aider à faire en sorte que cela ne se produise pas », explique Matt Schulz, analyste en chef du crédit chez LendingTree, cité par HR Reporter.

Or, les employés disent préférer un meilleur équilibre entre travail et vie privée, plutôt que gagner un meilleur salaire, indique un rapport de FlexJobs. La démission silencieuse pourrait donc être un moyen de relever le niveau de bien-être des employés, ce qui peut leur profiter mais aussi profiter à l’entreprise qui peut y gagner en terme de productivité.

Mais il demeure bien sûr des impacts négatifs à ces démissions silencieuses. Les employés concernés ont tendance à quitter leurs employeurs plus fréquemment que les employés démissionnaires non silencieux. Plus de la moitié (56 %) des démissionnaires silencieux disent être à la recherche d’un nouvel emploi, tandis que seuls 28 % des démissionnaires non silencieux sont du même avis.