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Les mesures de soutien prises par les organisations canadiennes face à la pandémie sont reconnues par une large majorité d’employés.

Deux travailleurs canadiens sur trois (68 %) se sont sentis soutenus par leur employeur durant la pandémie, indique un sondage de Canada Vie avec Recherche santé mentale Canada et l’Université Queen’s.

Au-delà de ce sentiment de soutien, les employés saluent la communication et la flexibilité offerte par les employeurs. Par exemple, 86 % des employés canadiens affirment que les communications visant simplement à prendre des nouvelles, les formules de travail flexible et l’accès à des ressources de santé mentale leur ont été plus utiles que le soutien financier.

La forme de soutien à la santé mentale jugée la plus utile par les employés est constituée par les ressources en santé mentale, tels que l’information sur les outils et les services existants ou offerts, mentionnée par 32 % des répondants.

De plus, 31 % des employés ont trouvé utiles les formules de travail flexible telles que le télétravail ou les heures de travail différentes.

Enfin, les communications et les suivis fréquents, par visioconférence, par courriel ou par tout autre mode de communication électronique, sont salués par 23 % des travailleurs canadiens.

Seuls 9 % des employés estiment que les primes et les augmentations de salaire ont favorisé leur santé mentale.

« L’étude montre clairement qu’il existe des mesures simples que les employeurs peuvent prendre pour améliorer la situation, comme intégrer le bien-être dans les conversations quotidiennes au travail, prendre le téléphone pour demander comment va une personne ou lui indiquer les ressources disponibles qui peuvent l’aider », analyse Mary Ann Baynton, directrice générale, Stratégies et collaboration chez Stratégies en milieu de travail sur la santé mentale

Les travailleurs qui ont connu des problèmes de santé mentale dans le passé ne sont pas plus à risque d’éprouver une détresse liée à la pandémie de Covid-19, révèle l’étude. Cependant, les femmes éprouvent davantage de détresse que les hommes. Elles sont 56 % à éprouver une détresse lie à la COVID-19, tandis que 44 % des hommes vivent la même chose.

Par ailleurs, les employés estimant leur niveau de résilience personnelle à moyen ou élevé sont moins susceptibles de ressentir une détresse liée à la COVID-19. Toutefois, 50 % des répondants indiquent que leur niveau de résilience est faible.