Les trois quarts des employeurs américains s’engagent davantage dans des programmes de bien-être, selon une enquête. 

Trois entreprises américaines sur quatre (74 %) ont accru leur engagement en faveur des programmes de bien-être au cours des deux dernières années; cependant, seulement 50 % des employés affirment avoir constaté une augmentation du soutien, selon une nouvelle enquête de Buck, une filiale de la firme Arthur J. Gallagher & Co.

Les principales raisons invoquées pour augmenter les investissements dans le bien-être sont l’attraction et la rétention des talents (66 %), suivies de l’augmentation de la satisfaction au travail (65 %) et du soutien à la santé mentale (59 %), révèle l’enquête, menée auprès de plus de 250 employeurs américains et de près de 700 employés.

Une majorité d’employeurs (86 %) reconnaissent que les programmes d’avantages sociaux volontaires sont essentiels à leur stratégie de bien-être, tandis qu’un pourcentage similaire d’employés (80 %) déclarent vouloir parler à quelqu’un de leurs avantages sociaux et que 55 % souhaitent mieux les comprendre.

Peu de salariés se considèrent en bonne santé, un cinquième d’entre eux déclarant que leur santé mentale, physique et financière se dégrade. Notamment, les employés ont attribué la note la plus basse à leur bien-être financier (66 %) et la quasi-totalité d’entre eux (92 %) ont déclaré qu’ils souhaitaient disposer de davantage de ressources en matière de bien-être financier. Plus de la moitié (56 %) ont déclaré que l’inflation et/ou l’augmentation des coûts retarderont ou affecteront leur capacité à obtenir des soins de santé au cours de l’année à venir.

Un quart des salariés ont déclaré qu’ils n’étaient pas satisfaits de leur travail ou qu’ils n’étaient pas en mesure d’être productifs. Près des deux tiers (63 %) ont déclaré qu’ils changeraient d’emploi pour obtenir de meilleurs avantages et 46 % ont déclaré qu’ils envisageaient activement de changer d’emploi en 2024, contre 35 % en 2022. Les jeunes travailleurs sont nettement plus enclins à changer d’emploi, y compris la moitié (53 %) des employés de la génération Z.

« Les données montrent clairement que les avantages volontaires peuvent jouer un rôle clé dans la fidélisation de la main-d’œuvre, en particulier sur un marché où les augmentations de salaire importantes sont en baisse », explique Ruth Hunt, directrice chez Arthur J Gallagher & Co. et co-auteur du rapport, par communiqué. « Les entreprises devront probablement revoir leurs stratégies de communication afin d’améliorer l’éducation des employés et d’accroître l’utilisation des avantages sociaux pour obtenir les résultats souhaités. »

Ce texte a été publié initialement sur Benefits Canada.