Le développement de l’utilisation de l’intelligence artificielle (IA) est source d’inquiétude pour de nombreux travailleurs, révèle un sondage. 

Si l’IA suscite des espoirs parmi les travailleurs, elle génère également des craintes. Ce sont les compétences en management qui permettront de trouver un équilibre. 

Six employés sur dix (58 %) considèrent que l’IA changera considérablement leur façon de travailler au cours de l’année prochaine, selon un sondage mené par LinkedIn auprès de 29 000 personnes à l’échelle mondiale.

Or, quatre travailleurs sur dix (39 %) disent se sentir dépassés par l’ampleur des changements que l’intelligence artificielle pourrait apporter à leur travail. Et ils sont encore plus nombreux (43 %) à être préoccupés du point de vue éthique, par la situation de dépendance excessive dans laquelle ils pourraient se retrouver. 

Mais ce n’est pas seulement l’utilisation de l’IA qui inquiète. Pas moins de la moitié (49 %) des employés des travailleurs dans le monde sont préoccupés de ne pas en savoir assez sur l’IA. D’ailleurs, ils sont 39 % à admettre qu’ils font semblant d’en savoir plus sur l’IA qu’ils ne savent réellement , afin de paraître informés devant leurs collègues.

Et ce sont les plus jeunes employés qui sont les plus préoccupés. Près de la moitié (45 %) des membres de la génération Z indiquent se sentir dépassés par l’ampleur des changements que l’IA pourrait provoquer dans leur quotidien.

Aussi des impacts bénéfiques

Certains aspects de l’IA trouvent cependant grâce aux yeux des travailleurs. Ainsi, une large majorité (84 %) pensent que l’IA les aidera à évoluer dans leur carrière.

Parmi les jeunes travailleurs, ils sont 43 % à prévoir que l’IA réduira leur charge de travail, favorisant ainsi l’équilibre entre travail et vie personnelle.

La clé: les compétences en leadership

Ces mêmes jeunes travailleurs désignent les compétences en management comme le facteur clé pour que l’IA amène davantage d’effets positifs sur les travailleurs. Les compétences en leadership deviendront plus vitales, estiment 49 % des membres de la génération Z et 51 % des milléniaux.

Ils sont aussi nombreux – 52 % de la génération Z et 48 % des milléniaux – à penser que les compétences en gestion des personnes deviendront plus importantes avec l’intégration de l’IA.

D’ailleurs, les trois quarts (74 %) de ces deux catégories de jeunes travailleurs se disent prêts à parler de l’IA et de ses impacts avec leur employeur.