Les employés sont prêts à retourner au bureau… mais ils attendent de leur employeur qu’il apporte des améliorations aux bureaux.

Et si les bureaux n’était pas suffisamment attractifs pour que les employés en télétravail aient à nouveau envie de les fréquenter ? C’est la conclusion que l’on peut tirer d’un sondage mené au Royaume-Uni, pour le rapport 2023 du Sony State of Offices.

Ce sondage montre que plus de quatre employés de bureau sur dix préfèrent travailler dans un bureau dans leur entreprise. Cette tendance est encore plus importante en Europe où ils sont 53 % à le souhaiter, rapporte Workplace Insight.

Le principal frein pour revenir au bureau semble pourtant se situer dans l’incapacité des employeurs à fournir un environnement de travail adapté à l’après-pandémie. En effet, huit employés britanniques sur dix (79 %) demandent que des améliorations soient apportées aux bureaux et à la technologie qui s’y trouve, afin de mieux répondre à leurs nouveaux styles de travail flexibles et asynchrones.

Cette demande se heurte pourtant à des obstacles, selon la grande majorité des employeurs britanniques (79 %). Les principales barrières sont l’absence de possibilités immobilières appropriées (30 %), le manque de budget (29 %) et la disparité des lieux de travail (23 %).

Pour les employés de bureau qui travaillent totalement au bureau, soit un quart de la main-d’œuvre (28 %), il faut chaque jour collaborer avec des collègues dispersés. Ainsi, la plupart des réunions (85 %) comprennent au moins un participant travaillant à distance.

Un des aspects les plus appréciés dans la flexibilité est le travail asynchrone. La quasi totalité (92 %) des employés de bureau affirment que, lorsqu’il est bien fait et autorisé par leur employeur, le travail asynchrone est bénéfique pour leur productivité (44 %), leur santé mentale (40 %), l’équilibre entre la vie professionnelle et la vie privée (60 %) et leur niveau de stress (38 %).

Ce constat semble partagé par les employeurs, puisque 94 % d’entre eux autorisent le travail asynchrone.