Une Britannique sur quatre envisage de démissionner en raison de l’impact des symptômes de la ménopause ou des menstruations sur leur travail.

Le manque de soutien des employeurs en matière de santé féminin pourrait conduire à décourager nombre de travailleuses de rester dans leur emploi.

Le quart des femmes britanniques (23 %) a envisagé de démissionner à cause des conséquences des symptômes de la ménopause ou des menstruations sur leur activité professionnelle, indique un sondage mené par le Chartered Institute of Personnel and Development (CIPD) et Simplyhealth, relayée par Workplace Insight.

Une femme sur sept dit même envisager activement de quitter son employeur actuel pour cette raison.

C’est qu’une femme sur deux déclare que les symptômes liés aux problèmes de santé des femmes – y compris les symptômes de la ménopause et des règles – affectent leur humeur au travail (55 %), leur capacité de concentration (52 %) et les mettent physiquement mal à l’aise (46 %). Et deux femmes sur cinq (40 %) disent que ces symptômes affectent leur productivité.

Une immense majorité de femmes (87 %) souhaite que leur employeur les soutienne davantage en matière de santé. Leurs principales attentes sont un horaire flexible à domicile (31 %), des congés pour des rendez-vous médicaux (25 %), des congés menstruels (20 %) et des congés de ménopause (18 %).

Or, seul le quart des employeurs britanniques a mis en place une politique relative à la ménopause. Et dans les faits, moins d’une femme sur dix (9 %) en période de ménopause travaille pour une entreprise qui offrent des congés pour cette raison.

La moitié des entreprises britanniques offre des services aux personnes ménopausées (46 %), contre 30 % un an plus tôt.