Groupe d'employés
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Un travail de piètre qualité est souvent synonyme d’une mauvaise santé, révèle une étude britannique, un phénomène qui touche notamment les plus jeunes travailleurs.

Le tiers des travailleurs âgés de plus de 25 ans affirment occuper un emploi de mauvaise qualité, comparativement à 55 % des personnes plus jeunes.

Il s’agit d’une problématique persistante, note Adam Tinson, auteur du rapport et analyste principal de la Heart Foundation, alors que la moitié des personnes ayant un poste de mauvaise qualité en 2010 l’occupaient encore six ans plus tard.

Ces postes sont associés au stress et à l’insatisfaction, et ce, à cause du salaire, de l’insécurité et du manque d’autonomie, entre autres raisons.

« Cela est néfaste pour la santé des gens, explique M. Tinson. Ce n’est pas uniquement question d’avoir un poste temporaire ou avec un horaire variable. »

Le choix de l’emploi a une incidence directe sur la santé, ainsi que des conséquences sur d’autres facteurs pertinents pour la santé, dont les revenus et les relations sociales.

« Pour améliorer la qualité des emplois, les employeurs doivent mettre davantage l’accent sur la sécurité professionnelle, la conception des postes, les pratiques de gestion ainsi que l’environnement de travail », conclut Adam Tinson.