
Lors d’un colloque la semaine dernière, Thomas Barnay de l’Université Paris-Est Créteil a expliqué que l’exposition à des contraintes physiques augmente de 32 % le risque de maladies chroniques et de 42 % la probabilité de devoir limiter ses activités.
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Le Figaro ajoute que l’exposition à des risques psychosociaux a des effets moindres sur la santé physique ultérieure, soit un risque de limitations d’activités accru de 20 %.
En matière de santé mentale, en revanche, le fait d’avoir été exposé à de tels risques au cours de sa carrière fait exploser les risques pour les retraités : une hausse de 78 % d’épisodes dépressifs ou de 92 % de troubles anxieux généralisés, par exemple.
La consommation d’antidépresseurs augmente elle aussi (+52 %) et les femmes sont davantage touchées que les hommes, avec 2,4 fois plus de troubles anxieux.
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A contrario, les contraintes physiques ne jouent aucun rôle sur la santé mentale des retraités.
Les chiffres se basent sur une étude qui a mesuré chez des personnes ayant été exposées à une contrainte pendant au moins huit années ou plusieurs facteurs pendant au moins quatre années.
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