La division québécoise de l’Association canadienne de la santé mentale (ACSM) organise une campagne visant à hausser l’estime de soi dans le cadre de la semaine nationale de la santé mentale.

L’ACSM rappelle qu’un grand nombre de travailleurs au pays sont confrontés à des problèmes de santé mentale au cours des années où ils devraient être les plus productifs.

Elle affirme aussi qu’un travailleur sur cinq serait confronté à une maladie liée au stress chaque année.

Pour souligner la semaine nationale de la santé mentale, qui se tient cette semaine (du 6 au 12 mai), l’ACSM propose un « vaccin » – appelé TEF ou « tu es formidable » –, qui permettrait de « traverser plus facilement les aléas du quotidien et de mieux se rétablir en cas de maladie ».

Il s’agirait tout simplement de dire à quelqu’un qu’il est formidable, afin d’améliorer son estime de soi. « Lorsque l’estime de soi est faible, notre résistance face aux adversités de la vie est diminuée », constate l’ACSM.

Rappelons que l’Organisation mondiale de la santé anticipe qu’en 2020, le fardeau global de certains problèmes de santé mentale représentera 15 % des maladies détectées et que la dépression sera la première cause d’invalidité dans le monde.

Renée Ouimet, directrice de l’ACSM – Division du Québec, affirme qu’il faut prévoir un temps d’arrêt pour reconnaître ses forces, ses besoins, ses erreurs ses limites.

« L’ACSM souhaite que les Québécoises et Québécois profitent de la semaine nationale de la santé mentale pour recevoir une dose de « TEF » et pour la donner à leur proche, que ce soit son conjoint, ses enfants, amis ou collègues, déclare Mme Ouimet.

« Dire à l’autre qu’il ou qu’elle est formidable est à la fois une mesure d’immunisation et d’humanisation. »

L’ACSM a produit de nombreux outils qui peuvent être téléchargés ou commandés, dont un dépliant pour favoriser la bonne santé au travail. La mention « Tu es formidable » est écrite sur les outils.

Le stress au travail

(Pourcentage possible des coûts attribuable au stress)

Absentéisme : 19 %

Rotation des effectifs : 40 %

Invalidité de courte ou de longue durée : 30 %

Accidents en milieux de travail : 60 %

Régime de médicaments : 10 %