L’absence de prestations d’employeur en matière de fertilité est déterminante, selon près de la moitié des salariés du monde entier.

Plus de quatre salariés sur dix (42 %) considèrent que l’absence d’avantages en matière de fertilité offerts par leur employeur est un facteur déterminant dans l’acceptation d’un emploi, indique une enquête menée par Carrot Fertility auprès de travailleurs sur plusieurs continents.

L’enquête, qui a interrogé 5 000 personnes au Canada, en Inde, au Mexique, au Royaume-Uni et aux États-Unis, a également révélé que deux tiers (65 %) des personnes interrogées ont déclaré qu’elles changeraient d’emploi pour travailler dans une entreprise qui offre des avantages en matière de fertilité. Le même pourcentage (65 %) a déclaré qu’ils se renseigneraient sur les avantages liés à la fertilité avant d’accepter une nouvelle offre d’emploi et les trois quarts (75 %) ont déclaré qu’ils considéraient ces avantages comme un élément important d’une culture d’entreprise inclusive.

En outre, 72 % des personnes interrogées ont déclaré qu’elles resteraient plus longtemps dans leur entreprise si elles avaient accès à des avantages en matière de fertilité.

De plus, 72 % des répondants ont exprimé qu’ils resteraient plus longtemps dans leur entreprise s’ils avaient accès à des avantages en matière de fertilité, tandis que 62 % ont déclaré qu’ils envisageraient même d’accepter un emploi à temps partiel avec des avantages en matière de fertilité en plus de leur carrière à temps plein. En outre, plus de 60 % des personnes interrogées estiment que les employés de leur pays devraient avoir un meilleur accès aux prestations liées à la fertilité sur le lieu de travail.

Plus de la moitié (55 %) des répondants mondiaux ont déclaré que leurs défis en matière de fertilité ont eu un impact négatif sur leurs performances professionnelles. Presque tous (97 %) ont exprimé le souhait d’un soutien accru de la part de l’employeur pour répondre aux besoins en matière de soins de fertilité sur le lieu de travail, les prestations de fertilité étant citées comme la principale solution (59 %).

Parmi les répondants canadiens, 60 % ont déclaré qu’ils pensaient que la prise en compte de l’infertilité ou des soins de fertilité sur le lieu de travail était un moyen pour les employeurs de faire en sorte que les employés se sentent plus soutenus, par rapport à la moitié des répondants qui ont cité les horaires flexibles (50 %) et la possibilité de travailler à distance (49 %).

L’enquête a également révélé que 97 % des répondants ont exprimé le souhait d’une meilleure culture d’entreprise pour les personnes qui essaient de fonder une famille ou qui sont confrontées à des problèmes de fertilité, de « meilleures ressources émotionnelles ou de santé mentale » étant citées comme la solution la plus populaire (63 %). Lorsque les employeurs offrent des avantages liés à la fertilité, un soutien émotionnel et de santé mentale spécialisé et adapté aux expériences de soins de fertilité est l’avantage le plus courant et le plus apprécié (53 %) par les répondants.

Plus des trois quarts des répondants (79 %) ont déclaré qu’ils se sentaient – ou pourraient se sentir – mal à l’aise de discuter ouvertement de la fertilité au travail. Un tiers d’entre eux (33 %) ont déclaré qu’ils n’étaient pas à l’aise pour discuter de ces questions avec un superviseur ou un directeur, et plus d’un quart (28 %) avec des collègues.

Ce texte a été publié initialement sur Benefits Canada.