Le Québec connaît une forte baisse de l’indice de santé mentale mesuré par Telus Santé en avril, alors que les niveaux d’anxiété et d’isolement sont au plus bas.

Alors que le Québec figurait parmi les meilleurs élèves au cours des mois précédents, la province enregistre une chute de 3,3 points de son indice de santé mentale, tel que mesuré par Telus Santé au mois d’avril.

Au Québec, l’indice de santé mentale s’affiche désormais à 64,2, contre 67,5 le mois précédent. Dans l’ensemble du Canada, le recul est bien moindre puisque l’indice de santé mentale passe de 64,4 en mars à 64,0 en avril.

Ce recul important s’effectue alors que les scores d’anxiété et d’isolement n’ont jamais été aussi bas depuis deux ans au Canada. C’est maintenant un travailleur sur trois (33 %) qui présente un risque élevé de problèmes de santé mentale, tandis que 43 % présentent un risque modéré.

Les jeunes travailleurs sont particulièrement touchés, alors que le tiers d’entre eux (33 %) dit éprouver des difficultés à être motivé au travail. Il s’agit vraiment d’une particularité des jeunes travailleurs, puisque les employés âgés de moins de 40 ans sont deux fois plus nombreux que les travailleurs de plus de 50 ans à avoir des difficultés à se motiver au travail.

De plus, les jeunes travailleurs sont trois fois plus susceptibles de se sentir épuisés. C’est la surcharge de travail qui est citée comme étant la principale cause d’épuisement: elle est invoquée par 25 % des travailleurs. D’autre part, 20 % des travailleurs disent d’avoir trop d’exigence dans leur vie personnelle, tandis que 11 % disent ne pas avoir suffisamment de soutien pour faire leur travail, et que 10 % évoquent un manque de reconnaissance pour le travail qu’ils effectuent.