Même si plus d’employés français estiment que leur patron s’occupe de leur mieux-être, près de la moitié (46 %) estiment que le rythme de travail s’est accéléré au cours des 12 derniers mois.
Le Parisien rapporte par ailleurs une légère hausse quant au nombre de personnes qui doivent travailler de chez eux en dehors des heures régulières, et ce, malgré l’installation d’un droit à la déconnexion.
La 11e édition du Baromètre Santé et qualité de vie au travail du groupe de protection sociale Malakoff Médéric Humanis a été réalisé par Ifop auprès de 4 552 salariés du secteur privé.
Plus de la moitié des personnes sondées (54 %) affirment être « épuisés par leur travail », par rapport à 50 % il y a un an.
Fait intéressant, ceux qui ont plus de mal à concilier le travail avec leur vie privée sont les cadres… et les jeunes de moins de 30 ans.
Le Parisien cite Anne-Sophie Godon, directrice de l’innovation chez Malakoff Médéric Humanis, qui souligne une « intensification du travail dans certains secteurs ». Mais il y a également les temps de transport. « Ceux qui y passent au moins une heure par jour sont 38 %, contre 34 % il y a un an », explique-t-elle.
Finalement, un salarié sur cinq doit aider un proche malade ou dépendant après le travail, soit dix points de plus en dix ans. « Et ça ne va pas s’arranger avec le vieillissement de la population », conclut Anne-Sophie Godon.