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Les difficultés rencontrées pour faire face à la charge de travail constituent le premier facteur d’épuisement, indique un sondage.

Questionnés pour savoir si l’intelligence artificielle (IA) pourrait les soulager face à l’épuisement professionnel, la plupart des travailleurs américains considèrent que c’est d’abord la charge de travail qui doit être réduites, avant d’imaginer un soutien potentiel par l’IA.

Une majorité (51 %) d’employés américains affirme que la charge de travail est la première source d’épuisement, indique un sondage mené par la firme Eagle Hill Consulting. Les autres facteurs principaux de l’épuisement sont le manque de personnel (45 %) et la difficulté de trouver un équilibre entre leur vie privée et leur vie professionnelle (42 %).

Pour ces travailleurs, le meilleur moyen de diminuer leur stress au travail serait de passer à la semaine de quatre jours de travail (67 %), de réduire leur charge de travail (65 %), d’augmenter la flexibilité (65 %), de permettre de continuer de travailler depuis le domicile (56 %).

Par contre, six employés sur dix (62 %) ne croient pas que le développement des usages de l’IA aura le moindre impact sur leur niveau de stress. Les milléniaux (30 %) et les hommes (27 %) sont les plus susceptibles d’affirmer que l’IA peut contribuer à réduire le stress au travail.

Aux États-Unis, le taux d’épuisement professionnel (45 %) est orienté à la baisse. Il s’élevait à 58 % en août 2020, et à 49 % en août 2022.

L’enquête sur l’épuisement professionnel 2023 d’Eagle Hill Consulting a été menée par la firme Ipsos du 3 au 8 août 2023. L’enquête a interrogé 1 347 répondants issus d’un échantillon aléatoire d’employés à travers les États-Unis.