Photo: 123RF

Les employés canadiens et américains ont vu leurs niveaux de stress bondir avec la pandémie de COVID-19.

Le niveau de stress quotidien des travailleurs nord-américains a grimpé de huit points de pourcentage durant la pandémie, atteignant 57 %, alors que la moyenne mondiale s’établit à 43 %, selon le dernier rapport de Gallup sur l’état du milieu de travail dans le monde.

Les femmes plus stressées

Dans le monde, les employés déclarent davantage d’inquiétude, de stress, de colère et de tristesse en 2020 que l’année précédente.

Ce sont avant tout les femmes qui observent une aggravation de leur niveau de stress. Les sentiments de stress quotidiens sont signalés par 62 % des femmes, et par 52 % des hommes. 

Le constat est similaire en matière d’inquiétude, puisque 53 % des femmes qui travaillent signalent de l’inquiétude quotidienne, comparativement à 43 % des hommes. Le niveau d’inquiétude globale en Amérique du nord a augmenté de dix points en 2020, atteignant 48 %, tandis qu’il s’élève à 41 % au niveau mondial.

Un engagement accru

Malgré ce niveau de stress accru, les employés canadiens et américains ont augmenté leur niveau d’engagement qui atteint 34 %, comparativement à 20 % à l’échelle mondiale.

Au niveau mondial, l’engagement a diminué de deux points de pourcentage. Le déficit de mobilisation des employés coûte 8,1 billions de dollars  à l’économie mondiale, estime Gallup.

Tandis que leurs niveaux de stress et d’engagement demeurent les plus élevés au monde, les travailleurs nord-américains demeurent ceux qui déclarent les niveaux de prospérité les plus élevés, à 56 % contre 32 % sur le plan mondial, malgré une baisse due à la pandémie. Au Canada et aux États-Unis, les femmes demeurent moins bien loties (53 %) que les hommes (58 %) de ce point de vue.

« Les tendances chez les travailleurs américains et canadiens sont semblables, avec une légère augmentation de l’engagement des employés, mais aussi une augmentation du stress quotidien, commente Jim Harter, scientifique en chef du milieu de travail de Gallup. Même s’ils se sont retrouvés encore plus impliqués dans leur travail, un stress quotidien accru peut les exposer à un risque élevé d’épuisement professionnel. »