Employée couchée sur un comptoir

Une semaine de travail plus longue a une plus grande incidence sur la santé des femmes que celle des hommes, selon une étude britannique.

Les femmes dont la semaine de travail dépasse les 55 heures sont 7 % plus susceptibles de montrer des symptômes de dépression que celles travaillant entre 35 et 40 heures, rapporte The Guardian.

Cette différence n’était pourtant pas observée chez les hommes participant à une étude sur la vie familiale de plus de 20 000 adultes.

Les femmes souffrent également plus de mauvaise humeur lorsqu’elles doivent travailler la fin de semaine. Quelque 4,6 % de plus présentaient des symptômes que celles qui travaillent du lundi au vendredi, comparativement à 3,4 % des hommes même si ceux-ci ont plus tendance à travailler le week-end.

Gill Weston, étudiante au doctorat à l’University College London, souligne que l’étude est observationnelle, ce qui empêche de déterminer des causes concrètes.

« Mais l’on sait que beaucoup de femmes doivent porter un plus grand fardeau en matière de tâches domestiques, ce qui rajoute plus d’heures, de pression et de responsabilités », explique-t-elle.

Sans égard à l’horaire, les personnes montrant le plus de symptômes de dépression avaient tendance à être plus âgées, gagner des revenus plus faibles, fumer, occuper un emploi physique et être insatisfaites de leur travail.