Jeune femme stresée

Il ne suffit pas de s’en tenir aux enjeux de bien-être ou de burn-out pour promouvoir une bonne santé mentale dans les milieux de travail, selon une récente étude française.

Alors qu’environ un travailleur français sur cinq serait en état de stress, la Fondation Pierre Deniker s’est interrogé sur les causes, rapporte Le Figaro.

« Il faut investir la question du lien entre l’exposition à des facteurs de risques psychosociaux et la présence d’une détresse orientant vers un trouble mental, afin de prévenir celle-ci», soutient Raphaël Gaillard, psychiatre et président de la Fondation Pierre Deniker.

L’équilibre travail-vie privée serait le facteur avec la plus grande incidence alors que 15 % des personnes sondées affirment ne pas réussir à combler les exigences personnelles et professionnelles.

L’étude a également permis d’identifier des différences entre hommes et femmes.

Chez les premiers, le manque de solidarité au travail et la détérioration des relations humaines sont les deux facteurs psychosociaux qui entraînent le plus de troubles.

Pour les femmes, ce sont le manque de reconnaissance et le poids du harcèlement qui font le plus de dégâts.

Le quart (26 %) des femmes et 19 % des hommes présentaient une détresse orientant vers un trouble mental, soit des dépressions ou addictions par exemple.