Les employeurs peuvent aider les travailleurs de la génération Z à se sentir moins isolés grâce à des activités sociales et au mentorat.

Les travailleurs de la génération Z peuvent se sentir plus déconnectés ou isolés en raison des effets du travail à distance, mais les employeurs peuvent aider en offrant des possibilités de connectivité, explique Alexandra Duba, conseillère en expérience des personnes chez Xero.

« Cela a beaucoup à voir avec l’impact de la pandémie [de coronavirus] sur les contacts personnels, ainsi qu’avec l’impact de la technologie sur les contacts personnels au cours de la dernière décennie. Même si nous avons l’impression d’être plus connectés grâce à la technologie, je pense qu’elle nous empêche parfois de ressentir un véritable sentiment de connectivité. Et c’est la jeune génération qui semble être la plus touchée. »

Janet Candido, fondatrice et directrice du Candido Consulting Group, reconnaît que les jeunes travailleurs peuvent être socialement désavantagés par les effets de la pandémie et du travail à distance. « Les générations plus âgées ont travaillé au bureau avant la pandémie, ce qui leur a permis d’affiner leurs compétences sociales. Beaucoup de travailleurs de la génération Z ont été embauchés pendant la pandémie, ils ont donc commencé à travailler à distance et beaucoup le font encore. De ce fait, beaucoup d’entre eux n’ont pas eu l’occasion d’apprendre à lire les signaux sociaux et à interagir avec un collègue. Cela semble assez élémentaire, mais cela [peut conduire à un sentiment d’isolement]. »

M. Duba reconnaît que les travailleurs de la génération Z sont plus au fait des technologies, ce qui peut les aider à s’adapter à un nouvel environnement de travail, mais s’ils n’ont pas eu beaucoup d’expérience organique de travail en personne avec d’autres personnes, cela peut les déstabiliser.

La meilleure façon de surmonter ces sentiments est la pratique, ajoute-t-elle, notant que les employeurs peuvent aider en créant des plates-formes de connectivité par le biais de réunions en personne et d’activités sociales. « Lorsque vous travaillez à distance ou dans un environnement hybride, c’est à l’employeur de mettre en place des programmes et des opportunités d’engagement. Mais lorsque vous avez un mélange de travailleurs à la maison et au bureau, il peut être difficile de coordonner tout cela. Je ne pense pas qu’il existe une solution universelle, mais il s’agit surtout d’essayer de créer des opportunités pour que les gens aient ces moments de connectivité. »

Si les employeurs ont des inquiétudes, M. Candido leur suggère d’essayer de faire venir les jeunes travailleurs au bureau de temps en temps, même ceux qui travaillent à distance. De plus, il serait utile de s’assurer que le trajet jusqu’au bureau en vaut la peine pour ces employés, afin qu’ils ne se rendent pas directement à leur bureau pour travailler la tête baissée, ajoute-t-elle.

« Favorisez les relations sociales en organisant des réunions de groupe ou des séances de brassage d’idées. Réunissez-les autour d’un déjeuner ou d’une activité permettant aux employés de se mêler aux autres afin qu’ils puissent développer les compétences sociales nécessaires au travail. La conscience sociale générale … peut être améliorée [par] le coaching et le mentorat [également]. »

Ce texte a été publié sur Benefits Canada.