
La couverture des régimes d’assurance collective ne correspond pas toujours aux problèmes de santé auxquels font face les employeurs canadiens, selon une nouvelle étude menée par Green Shield Canada auprès de ses clients.
Ces derniers ont dépensé environ 144 millions de dollars pour des lunettes, des chaussures orthopédiques et des services de chiropractie et de massages l’année dernière.
Mais on n’a dépensé que 100 000 $ pour des services de diététistes et nutritionnistes, en dépit des preuves que le taux de diabète de type 2 a doublé au Canada depuis 2000 et que les habitudes alimentaires sont un facteur déterminant de la maladie.
L’étude révèle également une augmentation rapide de l’utilisation des services paramédicaux chez les plus jeunes. Il s’agit, par exemple, de soins chiropratiques pour les nourrissons et de massages pour les adolescents.
D’ailleurs, de tous les différents services paramédicaux, le massage constituait la dépense la plus élevée.
Cette tendance intervient à un moment où les maladies chroniques comme l’hypertension et le diabète frappent de plus en plus d’employés, augmentant ainsi les coûts de soins de santé.
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Selon Green Shield Canada, la solution ne consiste pas à mettre fin aux soins paramédicaux, mais plutôt d’éviter un scénario où les frais paramédicaux augmentent au détriment d’autres traitements de santé importants.
« Il faudra trouver un meilleur équilibre entre les souhaits et les besoins réels des employés et de leurs personnes à charge », dit David Willows, vice-président à Green Shield Canada.
La hausse importante des coûts des médicaments représente une autre préoccupation majeure des employeurs.
« Oui, ces médicaments coûtent cher. Or, bien que l’industrie s’unisse pour affirmer que les employeurs et les consommateurs paient des prix trop élevés, on ne peut pas nier les effets positifs sur les employés, dit M. Willows. Un médicament qui peut guérir l’hépatite C ou qui permet à quelqu’un atteint de la polyarthrite rhumatoïde de retourner au travail représente un bon investissement pour l’employeur. »
Ce texte est la traduction d’un article publié par notre publication sœur Benefits Canada.
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