
Lorsqu’il est question des types d’avantages indirects les plus convoités dans les milieux de travail, employeurs et employés ne sont pas tout à fait sur la même longueur d’onde, conclut un sondage de Robert Half.
D’après les quelque 270 directeurs financiers interrogés, les avantages liés à la santé et au bien-être sont en tête de ce que les employés actuels et potentiels apprécient le plus. Font-ils fausse route? Il semblerait que oui, puisque les employés préfèrent de loin les jours de congé.
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Malgré cette divergence, l’étude semble indiquer que les entreprises sont de plus en plus disposées à négocier des avantages non monétaires comparativement à l’année dernière. Quelque 54 % des directeurs financiers ont déclaré être plus ouverts à discuter de ces avantages, tandis qu’aucun de ceux interrogés n’a déclaré qu’il l’était moins.
Ce revirement n’aura pas échappé aux employés : 24 % pensent que les avantages indirects sont abordés plus souvent dans leur entreprise, tandis que seulement 10 % pensent le contraire.
« Proposer aux employés des mesures incitatives non monétaires flexibles et réfléchies renvoie l’image d’une culture d’entreprise qui valorise les besoins de ses employés », a affirmé Greg Scileppi, président, activités internationales de dotation en personnel chez Robert Half.
Ce sont les employeurs du Manitoba, de la Colombie-Britannique et de l’Alberta qui sont les plus susceptibles d’offrir des mesures incitatives supplémentaires à leurs effectifs.
« Les dirigeants d’entreprise ne devraient pas sous-estimer l’importance de fournir des avantages indirects qui tiennent compte des préférences des employés, ce qui peut servir à favoriser la rétention du personnel tout en permettant à l’entreprise de se démarquer afin d’attirer et de recruter les candidats les plus talentueux dans un marché du travail très concurrentiel », a ajouté M. Scileppi.