Trois femmes regardent un ordinateur au travail
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Les femmes qui travaillent dans les secteurs à prédominance masculine se sentent souvent isolées ou tenues à respecter des normes de conduite excessivement élevées, selon une étude réalisée par Randstad Canada dans le cadre de la Journée internationale des femmes.

La contribution des femmes n’est pas toujours visibles, apprend-on. Au Canada, les femmes représentent 35 % des gestionnaires, un chiffre qui baisse au fur et à mesure qu’on grimpe les échelons.

Dans les 100 plus importantes entreprises publiques, 9 % des cadres supérieurs sont des femmes.

Soutien et reconnaissance

L’étude propose quelques stratégies pour épauler les femmes dans les postes de gestion.

Entre autres, il faut questionner les préjugés inconscients des femmes, reconnaître les différentes valeurs des femmes, appuyer les plateformes de collaboration entre femmes et souligner la contribution des femmes dans les milieux de travail.

« Il faut s’assurer qu’on n’écoute pas uniquement des voix pour initier une prise de conscience. Qu’est-ce qu’on va faire pour vraiment mettre en pratique des choses permettant de faire le changement? », observe Carolyn Levy, présidente de Randstad Technologies.

Mme Levy note qu’aider les femmes à réellement contribuer à l’innovation constitue une piste intéressante.

« Par le passé, nous considérions que les femmes étaient averses aux risques et ne voulaient pas prendre la parole lors des discussions. Aujourd’hui, elles disent “Oui, on veut être de la partie et nous avons une voix”. »

La Journée internationale de femmes a lieu le 8 mars 2019.

Cette année, TC Media vous offre sa première conférence Femmes dans l’industrie financière qui aura lieu le 5 juin prochain à l’hôtel Ritz-Carlton de Montréal. Les inscriptions sont maintenant ouvertes.

Ce texte est l’adaptation d’un texte de Benefits Canada.